Wang Inc.

Risotto in 4/4

(Bip-Hop / La Baleine)

 date de sortie

21/08/2002

 genre

Electronique

 style

Electronica

 appréciation

 tags

Bip-Hop / Electronica / Wang Inc.

 liens

Wang Inc.
Bip-Hop

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C’est en s’intéressant aux sorties du label Bip-Hop que notre chemin à croisé celui de Wang Inc. il y a quelques mois, lors de la sortie de cet album. Nous avons par ailleurs eu l’occasion de voir celui-ci sur scène lors du récent festival Batofar cherche l’Italie.
La musique de ce jeune italien se caractérise par un esprit ludique sous-jacent,
une fraîcheur qui devrait séduire un certain public.

Comme nous avons pu le voir en concert, cet album contient un certain nombre de titre électro-ludique et dansant, le genre de morceau qui pourtant ne firent pas l’unanimité en live, peut-être par ce que ces morceaux sortent des sentiers battus avec leurs rythmiques pas assez appuyées et leurs mélodies pop immédiatement appréciable pour peu que l’on soit dans l’ambiance comme sur Frogs Betting et sa mélodie sautillante.
Frenetic Tuner avec ses roulements de tambours saccadés et sa magnifique mélodie à la fois touchante et bricolée est une belle réussite, ou encore Tansylvanian Spy que l’on croirait sorti d’une fête foraine extraterrestre.

Dans un style plus posé on trouvera quelques jolis titres ambient voire lounge. Même si ce terme peu paraître péjoratif, il semble tout de même plus adapté à la musique de Wang Inc. qui n’est jamais vraiment calme. Sprinkling Time est par exemple un superbe morceau ambient-electronica fait de cliquetis et de longues mélodies d’orgues réverbérés, tandis que Lonely Stars paraît moins inspiré avec son piano répétitif et son theremin sorti du générique d’un vieux film de science-fiction.
Quelques intermèdes ambient font également leur apparition, parfois réussis comme sur Voice to Your Sponsor, se perdant parfois dans leurs expérimentations sur Sonic Killer, longue superposition de nappes synthétiques un peu cheap.
Celles-ci sont souvent un peu vaines comme sur Forgotten Kurdish Workers, un long collage de vrombissements, cliquetis et légers martèlements,
ou sur Martian B-Boy, construit de la même façon, mais plus ludique, les éléments utilisés construisants rythmes et mélodies.

S’il contient quelques perles, ce disque qui laisse au final une impression mitigée, se révélera peut-être avec le temps étant donné sa richesse. On saluera par ailleurs l’originalité au milieu de productions trop souvent formatées.

Fabrice ALLARD
le 27/12/2002

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